Ça doit me manquer !

Aujourd’hui qu’ai-je fait ?

Eh oui, gagné, j’ai encore cousu un masque. Pour moi !! Ben oui, sont p’têt bien ces masques AFNOR, mais non comptant que je suis dans le brouillard complet quand je fais mes courses (sont marrants à préconiser de respirer lentement pour ne pas embuer les lunettes, autant s’arrêter de respirer dans ce cas là) quand je parle, le tissu est collé à mes lèvres on ne comprend rien à ce que je dis, et j’ai déjà trop chaud dessous, qu’est-ce que cela va être quand il fera vraiment chaud ?

J’ai réfléchi à un modèle, style « bec de canard » comme il est dit savamment. J’ai rapidement mesuré ce qu’il me faudrait et en 5 minutes le truc était sur mon nez. Il faut dire que pour confectionner un masque, maintenant, je couds plus vite que mon ombre …

Pour ma série de photos qui a duré un certain temps, car se photographier toute seule utilise un bon nombre de clichés,  pas un nuage sur mes lunettes 😉

Je suis allée discuter avec mon mari et c’était comme si rien n’entravait mes paroles, GÉNIAL !

Je le concède de profile ce n’est pas vraiment très chic ! Mais de toute façon ces machins là ne nous embellissent pas non plus. L’avantage, dessous je respire et ne souffre pas de la chaleur.

Et surtout ce qui me plaît bien c’est que le lien du haut est planqué dans la chevelure :

Bon d’accord, pour l’enlever si je veux boire un coup autant ne même pas y penser. Mais normalement je rentre à la maison si je souhaite me désaltérer.

Bref, avec tout cela, mon chéri aimerait également profiter du modèle, donc … yapluka. Je n’en aurai jamais fini avec ces masques 😉

Bonne soirée  !

retour aux loisirs

Voilà, on ne m’attend plus. Cette denrée rare se trouve en grandes surfaces, plus besoin de mettre la main à la patte et de coudre des masques.

Sans perdre un instant j’ai rebranché l’extension de broderie de ma machine et je me suis lancée dans le montage d’un petit sac circulaire, une commande passée suite à mon vide-grenier de confinement 😉 Martine s’est régalée à piocher dans mon tas de petits sacs brodés et m’en a demandé un autre.

Celui-ci sur tissu noir, brodé d’un renard. En fait de broderie ce sera un appliqué. Les dimensions ont été décidées d’un commun accord et voilà la chose terminée :

Une petite doublure pour cacher les coutures intérieures et le tour est joué :

J’ai pris un plaisir fou à créer ce petit sac, j’ai envoyé immédiatement la photo, la chose est appréciée 😉

Après mes 606 pièces d’usinage, le plaisir était complet.

Bon début de dernière semaine de confinement, j’espère vraiment …

Comment faire un masque de protection en tissu

Dorénavant je demande un dédommagement de deux euros par masque pour pouvoir continuer la couture.

Ne m’en voulez pas, je continue sur le même thème, mais c’est aussi parce que je continue la confection de masques. Il m’en est demandés pas mal encore, donc je suis toujours en couture dans mon grenier-atelier.

Sauf que … il n’y a que les idiots qui ne se remettent pas en question.

Évidemment, je suis comme tout le monde et j’essaie de suivre les informations fournies. Je dis bien « j’essaie » car ils sont difficiles à suivre nos gouvernants. Un coup c’est blanc, le lendemain c’est noir. Toujours est il que c’est ma maman qui doit être ultra contente de savoir qu’elle ne restera pas confinée plus que nécessaire, vu son grand âge elle ne décolérait pas …

Pour en revenir aux masques, je faisais ceux-ci :

Qui finalement, n’étaient pas si inutiles que cela, au contraire du masque de l’hôpital de Grenoble qu’on a jeté aux orties … Tout et son contraire …

Je me renseigne assez régulièrement sur ce qui se fait de plus approprié, et bien entendu je suis tombée, sans me faire mal, sur le patron du modèle AFNOR

J’ai choisi le modèle à plis pour rester dans la logique de mes fabrications.

Mais j’ai adapté le modèle avec une intégration de liens, car les élastiques sont accessoires rares par les temps qui courent. Et comme je prépare des liens depuis trois semaines maintenant, eh bien je continue. En plus une habituée du port de masques m’a dit que c’était plus agréable avec des liens qu’avec l’élastique qui cisaillait l’oreille.

Je vous propose de vous montrer mon adaptation.

Je fais des liens avec des bandes de tissu de 3cm de large (exactement l’écartement de ma règle de 1 mètre de long qui me permet de tracer des traits rapidement,) sur 1m40 de long. Je couds un zigzag sur la longueur en repliant ce lien deux fois sur lui-même, ensuite je le coupe en deux, puis en deux, ce qui me donne quatre liens de 35 cm, suffisamment assez longs pour les nouer derrière la tête.

Confection du masque :

D’après le patron AFNOR, j’ai préparé un carton de 20 cm de côté. Il me sert de marque, je le place sur le tissu à couper et je trace autour de ce carton. Encore une fois plus rapide.

Je prends le carré qui va me servir de face extérieure et j’épingle les quatre liens à environ une largeur de pied de biche du bord haut et du bord bas :

Je réunis les quatre liens de façon à ne pas les piquer lors du montage du masque. J’épingle sur cette préparation le carré de tissu me servant de face intérieure (endroit, contre endroit, of course, on ne voit donc que les envers pour l’instant) :

Je pique à la machine, tout autour, sauf bien entendu là où sont réunis les liens, cette ouverture me sert à retourner le masque :

J’échancre les quatre coins d’un coup de ciseaux et je retourne :

C’est une manipulation très facile à faire en tirant sur les quatre liens pour aider à retourner. A l’aide d’un manche en bois fin je retourne correctement les quatre angles :

Je repasse l’ensemble et marque deux petits traits à quatre centimètres chacun, du bord haut et du bord bas, sur les deux côtés. ces marques vont me servir à préparer les plis :

Toujours par souci de rapidité j’ai fait le trait de crayon sur mon patron en carton pour tracer  sur le tissu en regard (notez que le carton est plus grand que le masque obtenu, vu que j’ai la marge de couture).

Je fais se rejoindre les deux traits (de chaque côté) et je les tiens avec une épingle :

Cela me donne la préparation du pli

J’aplatis ce pli et maintiens le tout avec une pince :

Je passe le tout à la machine :

Une couture sur tout le pourtour, qui me maintient le pli et me ferme, par la même occasion, la fente restée ouverte pour le retournement :

Face intérieure le pli donne ceci :

Ce qui permet un volume confortable :

Je dois admettre que cette façon de faire est bien plus rapide que mes trois plis surpiqués. De plus cela donne plus d’ampleur :

Et il faut penser que nous allons vers la chaleur, ce masque colle moins au museau, il est bien plus souple sans surpiqûre :

Je n’ai utilisé que deux faces de tissu. Ce ne sont que des masques de protection. J’imagine le modèle « muselière » en pleine canicule, pas pour moi merci bien !! De plus il est cousu avec une couche en polaire, les gens vont tomber comme des mouches cet été, étouffés sous leurs masques parés pour passer les grands froids !

Voilà, en attendant la prochaine directive pour changer de forme 😉 Car c’est sûr cela va arriver …

Bonne soirée,

 

les derniers

Cela fait déjà quatre semaines que j’ai commencé à coudre des masques. Alors qu’au début j’ai eu un mal fou à essayer de distribuer gratuitement ma production, aidée par un journaliste, je me suis mise à usiner dans mon grenier-atelier.

N’ayant plus d’élastique depuis les vingt premiers masques, j’ai cousu des liens qui sont devenus, aux dires des usagers, plus agréables à supporter.

J’ai essayé de préserver ma nouvelle machine à coudre en la nettoyant et dépoussiérant plus qu’il ne le faut. Je ne tiens pas à perdre mon joyau pour avoir trop cousu des affaires que je donne. En passant je tiens à signaler que le fil à coudre en cônes de chez Lidl est de piètre qualité, pas par sa résistance, qui ma foi est correcte, mais par sa propension à dégager une folle poussière. J’ai vite laissé de côté ces cônes et me suis rabattue sur mon vieux stock de cônes de fil coton blanc qui me restait de mon activité de commerce de robes de mariées. Là beaucoup moins de ménage à faire, même si toutes les heures j’y allais d’un coup de pinceau.

J’ai tenu un décompte de ce que j’ai cousu (et dois encore pour ma mari et moi, tout de même !!) comme masques, entre mars et avril, en quatre semaines, 398 unités. Pour ne pas dire 400, que je risque fort d’obtenir en en faisant un peu plus pour nous deux.

A ce sujet !

Pour ma moitié et moi-même j’ai souhaité changé de tissu. Du bleu !! Ah comme c’est bizarre :

Je fais les deux premiers et par acquit de conscience en propose un à l’essai à mon mari. Bien m’en a pris, mon géant s’est retrouvé avec un confetti sur le bout du nez. J’ai donc agrandi le patron et fait un spécial grand format :

Une petite différence de taille entre les deux, on ne pourra pas s’échanger nos masques :

Les gens qui m’ont commandé des masques ont été très généreux. Qui un bouquet de fleurs, qui du chocolat, qui un gros poulet (géniale idée !!) et des sous qui vont me servir à faire nettoyer ma machine quand nous serons autorisés à sortir. Une jeune demoiselle, très habile de ses mains et artiste en devenir m’a offert une jolie carte qui m’a profondément émue :

J’en ai fini avec cet épisode, je ne désire plus confectionner de masques dorénavant, j’en ai fait ma part. Et puis maintenant tout le monde s’y met, alors qu’on m’oublie s’il vous plait. Ils sont souvent à vendre, certes, mais restent dans des prix raisonnables, ou pas :

En plus ces masques ne sont plus recommandés à cause de la couture qui passe par le nez et la bouche !!

Bon courage à tous, maintenant je vais faire autre chose, le ménage (que j’ai délaissé depuis un mois à raison de jusqu’à 9 heures de travail journalier) chez moi pour commencer 🙂

 

118

C’est le nombre de masques qui sont partis en cette fin de mars. Partis et du coup, aussi, confectionnés.

Il faut dire que je suis aidée par ma merveilleuse machine à coudre, qui ne coud certes pas toute seule, mais qui me facilite grandement les manipulations. Pied de biche et aiguille qui se meuvent automatiquement, coupe-fil qui m’évite d’intervenir, cannettes qui se font à l’aide d’un autre moteur, donc sans désenfiler et tout en continuant de coudre. Je vous en ai fait une petite démonstration là.

Hier j’ai battu mon record, 36 pièces cousues. J’avoue que pour cela j’avais déjà préparé le tissu la veille. J’ai calculé, avec difficulté car je travaille en série, mais je compte 3 heures de travail pour 10 masques, entre la découpe, la préparation des liens et le montage du tout.

J’avais des pièces préparées un peu dans tous les sens :

Suite à l’article paru dans le journal local (non, ce n’est pas moi sur la photo, j’ai souhaité l’anonymat), une couturière est venue m’épauler, j’ai pu me décharger un peu sur elle pour assurer les demandes.

Aujourd’hui j’en ai encore cousus 20. J’ai terminé assez tôt dans l’après-midi et j’en ai profité pour faire un dessert pour le repas du soir. En fait j’avais retrouvé de la confiture de prunes faite en 2012. J’ai ouvert le pot, goûté et trouvé cela délicieux. La confiture ne s’altère pas. J’ai eu envie de faire un gâteau dans lequel insérer une couche de confiote. Résultat satisfaisant !

Ce soir le programme télé ne me branchant pas vraiment je vais continuer la lecture de

J’ai découvert Grégoire Delacourt il y a peu de temps, je me régale à chaque roman.

Bonne soirée à toutes et tous

côté pratique

Il y a déjà environ une année, ma maman m’a offert une paire de gants et un joli bonnet de laine. Comme cet ensemble est arrivé un peu après la saison dans mon placard je n’ai pas eu l’occasion de le laver.

Là, cet hiver, bien que pas très froid, j’ai porté cet ensemble. Il va passer à la machine à laver avec mes écharpes et d’autres bonnets. Mais voilà, le pompon du bonnet est cousu. Je n’imagine même pas l’état de ce joli pompon à la sortie de la machine à laver après un bon nettoyage

Pour Noël une de mes camarades d’asso a reçu en cadeau un très joli bonnet de laine avec un ééééééénorme pompon. Et, chose intelligente, ce pompon a été mis en place à l’aide d’une pression.

Yapluka !

Je prends aiguille, fil et grosse pression, je découds mon pompon et le replace muni de sa pression :

Je vais pouvoir lancer le programme de la machine à laver 😉

Bonne soirée, bon confinement et portez vous bien.

compléter la panoplie

Grace à une de mes copines d’asso, j’ai pris modèle sur son patron pour réaliser cette trousse de toilette à laquelle j’avais ajouter une trousse à fourre-tout.

Bien !

Hier je vais lire le dernier article de Marie, et je constate qu’il manque pas mal de choses dans ma trousse de toilette.

Je regarde un peu sur le Net ce qui pourrait arrêter mon intérêt et je retiens une trousse à savon qui me plaît bien.

Je me mets en action et la fabrique sur une base de cercle de 11 cm coutures comprises. J’y ajoute des pressions pour faire joli :

La taille est idéale pour ma savonnette :

Et puis j’aime bien la forme conique :

Cela fini, je me dis que mon gant de toilette a, lui aussi, le droit à sa trousse. Alors ….

Même tissu extérieur, même tissu enduit intérieur, même pression :

J’ai même réfléchi à correctement placer le tissu, vlatipa que je me bonifie !!!

(c’est un pur hasard, je l’avoue)

Mon gant de toilette est épais, c’est en fonction de lui que j’ai positionné la pression :

Voilà un ensemble qui n’attend plus que l’autorisation de partir se balader …

Pour celles qui m’ont donné espoir, 30 masques partent vers 17 heures, YES !!

Bonne journée

une semaine de passée

Et moi je continue.

Un peu plus de préparation car je mets des liens maintenant :

Je trace, coupe et couds de ce fait des liens :

J’ai de quoi me réjouir, bien que.

Alors que j’avais entendu le responsable du site de vente en ligne gratuit, nationalement connu, qu’aucune annonce au sujet de matériel style gel hydroalcoolique ou masques, etc, ne sera diffusée, j’ai tenté de proposer mes services, gratuitement, bien entendu, sans surprise mon annonce a été refusée.

J’ai tenté une annonce dans le journal, sous la rubrique des informations locales, le journal ayant proposé aux bonnes âmes de se faire connaître pour l’entraide accordée dans cette galère pour contrer ce virus. Eh bien mon annonce qui devait paraître demain est déjà en ligne.

Et ….

Rien !

Je viens de finir de coudre mon 62ème masques et je vais m’arrêter là. J’en ai donc livrés 18 au Lidl du coin, mais personne n’en porte … 4 autres sont partis chez mes voisins.

Une dame doit venir m’en prendre 25 … pas de nouvelle.

Et j’en ai fait 15 de plus. Je vais avoir, avec mon mari, de quoi en porter et changer toutes les heures !!!

Bien triste tout cela.

Je retourne à mon tricot et ma lecture, ne soyez pas étonnés de ne pas avoir de nouvelles demain.

Bonne soirée

jour 6

Aujourd’hui c’est dimanche ! Oui hé ? En fait cela ne diffère pas beaucoup des autres journées.

J’ai continué à coudre des masques, cette fois avec des liens. Marie s’y met aussi et j’ai essayé de l’aider dans la réalisation en lui envoyant un pas-à-pas en photos.

Je n’ai pas pu me retenir de lui envoyer le produit fini et porté, oups !

Bon dimanche à tous et faites attention à vous.

jour 5

Laurence, j’ai une bonne nouvelle, les 25 masques que j’ai cousus cet après-midi ont trouvé preneur.

Contact pris, les masques vont partir, je suis ravie. J’ai eu affaire à des gens charmants.

Et puis Florine tu es une perle !

Parce que j’ai suivi ton conseil intelligent et j’ai pallié à mon problème d’élastique :

Peut-être un peu plus long à mettre en place, mais à la guerre comme à la guerre. Je vais montrer ce prototype à la dame qui vient chercher les autres et si elle est séduite, allez hop, je continue la production.

 

Bonne soirée

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